Valérie Pécresse a évoqué sur le plateau de BFMTV un souvenir douloureux qui lui aurait valu les railleries d’Eric Zemmour.
La candidate à l’élection présidentielle avait déjà parlé de ce drame dont elle a été victime sur le plateau d’On n’est pas couché sur France 2. A cette époque, c’est Eric Zemmour qui en avait les commandes. Elle avait alors avoué, au sujet de cette agression sexuelle, avoir hésité porter plainte en raison d’un blocage.
Sur le plateau de France 2, Eric Zemmour l’aurait cependant narguer. Une séquence qui aurait été supprimée lors du montage et n’a jamais été diffusée à l’antenne. Ce 23 février, Valérie Pécresse s’est une nouvelle fois exprimée au sujet de cette agression. Cette fois, dans l’émission de Maxime Switek, Face à BFM, sur BFMTV.
« J’ai fait la bêtise que font beaucoup de jeunes femmes naïves, candides, qui croient que l’humanité est bonne. J’étais dans un immeuble, j’ai fait le code et j’ai laissé rentrer derrière moi un jeune homme. Il n’y avait pas d’ascenseur dans cet immeuble, j’ai donc monter les escaliers et il m’a agressé dans l’escalier, il m’a sauté dessus dans l’escalier », a-t-elle confié.
« J’ai hurlé et, heureusement, c’était un vieil immeuble. Quelqu’un qui a entendu derrière la porte que je hurlais est sorti précipitamment de son appartement. Donc il ne s’est rien passé… enfin il s’est passé suffisamment pour que je sois sous le choc mais pas suffisamment pour que ce soit vraiment indélébile », a ajouté la prétendante à l’Elysée.
Valérie Pécresse pourrait, comme plusieurs autres candidats à l’élection présidentielle dont Eric Zemmour, voir sa course vers l’Elysée s’arrêter net. Ce, en raison des 500 parrainages indispensables dès le début du mois de mars pour passer à la prochaine étape. Seulement, elle a déjà perdu une bonne partie de ses alliés.
Le dernier sondage réalisé par Elabe pour BFMTV, L’Express et SFR montrait la candidate Les Républicains en net régression des intentions de vote. Avec 11,5% seulement, c’est une baisse de 5,5% qui s’est opérée en un mois. Les électeurs de François Fillon affichaient 9 points en moins, et chez ceux qui s’affirment de droite lui ont fait perdre 14 points.
