Le célèbre journaliste, Jean-Pierre Pernaut a été une figure emblématique de l’information pendant plus de trente ans sur la Une. Le père de quatre grands enfants a rendu son dernier souffle le 2 mars dernier, à la suite d’un long combat contre un cancer des poumons.
La star de TF1 avait révélé au grand jour sa maladie, contre qui il avait décidé de ne pas se laisser faire. Le mari de Nathalie Marquay enchaînait les séances de chimiothérapies, qui l’avait beaucoup affaibli. Récemment, il avait été hospitalisé dans le plus grand secret au sein d’un hôpital parisien.
« Ça faisait plusieurs jours qu’on redoutait son départ. Je ne pense pas que son épouse, Nathalie Marquay, m’en voudra de faire état de la conversation que nous avons eu lundi après-midi : ça faisait trois semaines qu’elle le veillait jour et nuit à l’Hôpital Georges Pompidou où il avait été hospitalisé, non pour son cancer du poumon, qu’il était semble-t-il en train de vaincre, mais pour un enchaînement d’autres problèmes de santé s’étant successivement déclarés » a confié une chroniqueuse de TPMP.
Avant de souligner : « Il s’agissait de petits AVC en février, une opération à coeur ouvert dont il s’était bien remis avant une aggravation brutale de son état général ayant obligé à l’endormir en tout début de semaine. On espérait au miracle, il n’a pas eu lieu. Ses reins n’ont plus fonctionné. Il a été endormi pour ne plus sentir la douleur ».
Hier avait lieu les obsèques de Jean-Pierre Pernaut, au sein de la basilique de Sainte-Clotilde dans le 7ᵉ arrondissement de Paris. Sa collègue et son amie de longue date, Evelyne Dhéliat a fait des confidences poignantes à celui que l’on surnommait JPP.
“Je me suis exprimée, j’ai dit [des choses] sur notre amitié depuis plus de quarante ans, donc voilà, c’est un pan de vie et c’est beaucoup d’amitié sincère, de travail et puis aussi en dehors du travail, avec les amis, les copains », a-t-elle affirmé en soulignant qu’avec Jean-Pierre Pernaut, ils “étaient toujours là, tous les deux, dans les moments difficiles de la vie, aussi. Ce n’était pas un collègue, pour moi… J’avais l’impression de travailler avec un ami. Alors c’est vrai qu’il y avait le travail, mais c’était la vie”, a-t-elle annoncé.
Avant de poursuivre : « Quand je pense à lui, c’est son rire rauque, qu’on entendait du bout du couloir et sa gaieté, son authenticité [qui lui viennent à l’esprit, NDLR]. Il était, ça je peux le dire, dans la vie comme il était à l’antenne. C’était vraiment le même homme, sincère ».