Le magazine « Paris Match » dévoile le montant colossal des dettes laissées par Bernard Tapie, mort à la suite d’un long combat contre un cancer le 3 octobre dernier, à sa femme Dominique. Le père de famille a laissé une dette de plus de 600 millions d’euros derrière lui, en raison du litige contre le Crédit Lyonnais.
Une enquête organisée par nos confrères de « Paris Match » dévoile les problèmes financiers très nombreux que devra régler la veuve de Bernard Tapie. Selon le journaliste, Dominique Tapie devra se séparer de nombreux immobiliers acquis par l’homme d’affaires et cela ne sera pas suffisant pour combler la dette impressionnante.
Le journaliste à l’origine de cette enquête a annoncé durant son passage sur Europe 1, les lourdes répercussions de cette dette pour sa femme. Dominique Tapie est littéralement endettée jusqu’au cou. Digne, Dominique Tapie n’a pas souhaité réagir publiquement concernant cette dette. Toutefois, selon un proche, elle aurait beaucoup de mal à trouver le sommeil.
Sur les ondes d’Europe 1, Sophie des Déserts, la journaliste qui a fait ses révélations fracassantes évoque une « triste fin ». Elle n’aura pas d’autres choix que de procéder à la vente de l’empire créé de toutes pièce par Bernard Tapie. Hélas, cela ne suffira pas à rembourser l’ensemble des créances.
« Selon le journal, l’homme aux mille vies laisse derrière lui un trou de 600 millions d’euros. Un cadeau empoisonné dû en grande partie aux suites de l’affaire du Crédit Lyonnais. L’homme était soupçonné d’avoir « manipulé » un arbitrage visant à régler son ancien litige avec le Crédit Lyonnais autour de la vente d’Adidas dans les années 1990″, a rapporté un confrère.

« Personne n’aurait pu imaginer une telle fin. Tapie était le magicien, celui qui s’en sortait toujours en jouant aux dés du destin. La réalité rattrape le clan », indique la journaliste de Paris Match Sophie des Déserts, l’auteur de l’enquête, au micro d’Europe 1. Selon elle, Dominique Tapie n’aurait pas été au courant de l’ensemble des dettes de son défunt mari, qui souhaitait, sans doute, la préserver.