Judith Elmaleh, la soeur de Gad Elmaleh, parle dans son livre d’un secret de famille.
Présente sur RTL pour la promotion de son premier livre intitulé Une Reine, Judith Elmaleh, la soeur de Gad Elmaleh, s’est inspirée pour cette première expérience d’un secret de famille « de dingue », explique-t-elle, qui est en lien avec leur grand-mère, qui fut contrainte à l’âge de 14 ans d’épouser l’un de ses oncles.
« On lui a mis une belle robe, elle a été amenée à une fête. Elle a adoré la fête. Et à la fin de cette fête, elle a dit à sa maman: ‘Je voudrais rentrer, je suis un peu fatiguée’. Et elle lui a dit: ‘Non, tu ne vas pas pouvoir rentrer et tu vas rester' », a-t-elle raconté ce 22 septembre sur RTL où se trouvait aussi son frère.
« Elle est restée là toute sa vie. Elle s’était mariée, elle n’avait pas compris que cette fête autour d’elle, c’était son mariage », a ajouté Judith Elmaleh dont cet premier ouvrage est sorti aux éditions Robert Laffont. Et lorsque leur grand-mère tombe enceinte des mois plus tard, elle a du mal à comprendre ce qui lui arrive.
« A cet âge-là, à cette époque-là au Maroc, on ne connait ni son corps, ni le corps d’un homme, ni ce qui se passait dans les secrets de leur chambre », a confié sur l’antenne de RTL la romancière. De plus, elle est la « deuxième épouse » de son oncle devenu son mari. Sa première femme ne pouvant donner la vie, c’est la grand-mère de Gad et Judith Elmaleh qui accomplira cette tâche au sein du foyer.
« On a vécu dans une famille de dingue quand même », a lancé Gad Elmaleh qui a eu connaissance de cette histoire « assez tard ». Le papa de Raphaël, le fils qu’il a eu avec Charlotte Casiraghi, pour ses spectacles, s’inspire de sa vie, celle de son entourage et les anecdotes qui lui parviennent. Il réussi à en faire des histoires de vie amusantes qu’il partage avec son public.
Il décrirait sans doute sa grand-mère comme une féministe avant l’heure. « Quand je me suis mariée, ma grand-mère m’a dit: ‘Si tu n’es pas heureuse, tu t’en vas’. Cette phrase est restée dans ma tête. Non pas que j’ai voulu lui obéir, mais elle m’a donné l’autorisation de le faire, cette liberté qu’elle n’a pas eue », a déclaré Judith Elmaleh
